Erosion des berges
Érosion de berge : un phénomène naturel influencé par divers facteurs, où le courant joue un rôle central en mobilisant les sédiments et en contribuant au transport de la charge solide. Ce processus participe à la dynamique naturelle des cours d’eau, favorisant leur évolution morphologique et le renouvellement des habitats aquatiques.
Cependant, certaines érosions de berge sont d’origine anthropique ou liées à des déséquilibres dans l’écosystème. Parmi ces causes, on retrouve le piétinement des rives par le bétail, des pratiques culturales inadaptées (comme la plantation de peupliers en bordure immédiate), ou encore les terriers creusés par des espèces exotiques envahissantes telles que les ragondins et certaines écrevisses. Ces formes d’érosion non naturelles, particulièrement lorsqu’elles touchent de longues sections de berge, altèrent profondément le fonctionnement écologique des cours d’eau, perturbant notamment leur capacité à maintenir un équilibre sédimentaire et à soutenir une biodiversité riche.
Une fois ces problèmes identifiés, il devient essentiel de définir et de mettre en œuvre des aménagements adaptés, prenant en compte les enjeux locaux : protection des sols, préservation des habitats, réduction des impacts sur la qualité de l’eau.
Au fil des ans, NET a développé une expertise reconnue dans la mise en œuvre des techniques végétales pour la restauration des berges. Ces solutions écologiques, telles que les fascines vivantes, les boutures de saules ou les tressages végétaux, permettent de répondre durablement à ces défis tout en respectant le fonctionnement naturel des cours d’eau.
EVEE
Gestion des plantes invasives
La stratégie de gestion des espèces invasives se doit d’être efficace, réaliste et pragmatique. Elle s’appuie sur la cartographie des plantes invasives et le balisage.
Plus l’intervention est précoce, plus elle sera efficace et ses coûts moindres. La gestion d’une espèce doit toujours s’inscrire dans son contexte, qu’il soit géographique (bassin versant) ou humain (présence d’activités économiques, usages sur le site…).
Dans le but de la contenir efficacement avec un balisage prudent, une fois avoir repéré et baliser il suffit de traiter toutes les EVEE dès le départ du chantier.
Ce traitement spécifique réalisé, il faut impérativement nettoyer les engins et les outils pour éviter que ces derniers ne servent de support de transport et contaminent un autre site. Notre protocole interne nous oblige à nettoyer systématiquement les engins à chaque fin de chantier. Cette pratique empêche tout risque de contamination d’un autre site.
- Renouée du Japon
- Galéga
- Ailante
- Robinier faux acacia
Pêche de sauvetage
La pêche de sauvegarde est une opération visant à protéger la faune aquatique, notamment les poissons, lors de travaux ou d’événements susceptibles de perturber leur habitat naturel dans une rivière (drainage, curage, restauration, ou travaux hydrauliques). Elle consiste à capturer les poissons vivants à l’aide de techniques spécifiques, comme l’électropêche (un procédé utilisant des impulsions électriques pour immobiliser temporairement les poissons), pour les déplacer vers une zone sécurisée, généralement en amont ou en aval de la zone de perturbation. Cette méthode prévient les blessures, le stress, ou la mortalité des poissons et contribue à préserver la biodiversité aquatique tout en permettant la réalisation des travaux nécessaires.
Renaturation
La renaturation consiste à redonner à un milieu dégradé ou artificialisé ses caractéristiques écologiques d’origine, en s’efforçant de rétablir son équilibre naturel. Ce processus vise non seulement à restaurer les fonctions physiques et biologiques du milieu, mais aussi à recréer des conditions favorables à la résilience écologique et à l’épanouissement de la biodiversité.
L’objectif de la renaturation est ambitieux : il ne s’agit pas seulement de corriger un dysfonctionnement ou d’améliorer ponctuellement un écosystème, mais de rétablir un fonctionnement écologique global. Par exemple, cela peut inclure le reméandrage d’un cours d’eau rectifié, la réhabilitation des zones humides adjacentes, ou la reconstitution d’un réseau écologique fonctionnel, du lit aux berges, en passant par les écoulements.
La renaturation s’appuie sur la capacité des milieux naturels à se régénérer lorsque les pressions humaines diminuent et que les conditions écologiques sont rétablies. Elle nécessite souvent une mobilisation importante de l’espace foncier pour recréer des habitats proches de leur état initial et favoriser l’installation d’une biocénose variée et équilibrée.
Ce type d’intervention est une réponse aux impacts des activités humaines, comme les travaux hydrauliques ou l’urbanisation, et repose sur une vision à long terme. La renaturation permet de restaurer les fonctions essentielles des écosystèmes, telles que la régulation des crues, l’épuration naturelle de l’eau, et le maintien d’une biodiversité riche et résiliente, tout en redonnant à la nature la capacité de s’épanouir pleinement.